Actualité sociale
Actualité sociale
De nos jours, la France est un des pays où l’Amstaff y est le plus développé. Il fait partie de ses races molossoïdes ou apparentées de taille moyenne qui font toujours l’objet de l’engouement du public et ont connus une forte progression de leurs effectifs.
Losqu’en 1999 les pouvoirs publics ont répandus le phénomène pit bull par la loi « chien dangereux », l’Amstaff s est retrouvé englobé dans la 2ème catégorie introduisant diverses obligations à sa possession :
_déclaration en mairie
_ vaccination antirabique annuelle
_ tenue en laisse et muselière
_ posséder une assurance responsabilité civile
_ interdiction de possession par les mineurs ou personne condamnée au bulletin n°2
Et depuis l’été 2009, l’obligation de suivre une formation et de présenter son chien à un vétérinaire comportementaliste et satisfaire ces examens pour que le maire délivre le fameux « permis chien ».
On aurait pu penser que ces contraintes, s’ajoutant à la réputation sulfureuse exhaussée par l’étiquette « chien dangereux », impacterait fortement sur l’attirance qu’il suscitait. Mais cette crainte s’est démentie. L’Amstaff continue de prospérer en quantité et son cercle d’amateurs en qualité.
Un propriétaire d’Amstaff doit en permanence promener son chien avec ses papiers. En contexte urbain il peut en outre se voir très fréquemment contrôlé, parfois assez cavalièrement, ce qui à la longue peut être pénible. Mais des adeptes aussi puissamment motivés ne se laisse pas arrêter.
Dans le grand public, l’image de l’Amstaff reste encore négative, malgré que les médias généralistes s’en soient désintéressées.
Les conditions sont cependant réunies pour qu’une fois le plafond de la production atteint, ce qui ne saurait tarder étant donné les chiffres actuels, il s’installe dans une stable et paisible popularité.
Une race capable de susciter un tel mouvement, une telle fascination, n’est elle pas, plus qu’un chien, un phénomène de société ?
Suite partie 4 : Standard FCI, en haut à droite sous "contact"